Le Groupe Art Contemporain a été créé en 1978 sous l’impulsion d’amateurs d’art passionnés dont plusieurs collectionneurs.
Depuis sa création, le GAC s’inscrit dans la scène artistique contemporaine et permet d’établir le lien entre identités culturelles, territoires et la création contemporaine dans le domaine des
arts visuels.
Le GAC, lieu de production et de diffusion, déploie ses activités à travers une programmation annuelle exigeante, un soutien à la production artistique, l’édition d’estampes et des actions de
médiation et de sensibilisation auprès des publics les plus larges.
Par sa liberté de programmation, le GAC propose au public de nombreuses formes et pratiques artistiques et permet la découverte d’univers singuliers. Pour ces artistes renommés ou émergents,
internationaux ou locaux, c’est un espace d’expérimentation, de recherche et de soutien actif dans leur production et leur projet artistique.
Plus de 250 artistes sont passés par le GAC ...
Partenaire privilégié pour l’éducation artistique, le GAC développe un programme d’actions culturelles auprès des écoles de la maternelle à l’enseignement supérieur.
À cette dynamique médiatrice s’ajoute, depuis septembre 2013, l’artothèque, permettant ainsi le prêt d’oeuvres auprès de tous : particuliers, établissements scolaires, collectivités locales, associations, entreprises, professions libérales...
Sublime /// Face à la beauté éphémère
Du 12 décembre 2025 au 15 février 26
exposition collective avec
Stéphanie Cailleau
Didier Hamey
Muriel Moreau
Paca Sanchez
Olivier de Sépibus
Evgenija Wassilew
par Conny Becker comme commissaire d'exposition invitée
L'exposition Sublime - Face à la beauté éphémère ! est consacrée, par le biais de six positions contemporaines, au sublime dans la nature, qui
bouleverse l'homme,
lui fait retenir son souffle et l'incite à s'arrêter. Le sublime ne doit pas nécessairement contenir une horreur Burkienne, il peut aussi être résolument beau.
À une époque où les nouvelles choquantes nous submergent, nous devrions pouvoir nous laisser aller à la beauté, autoriser la beauté.
Le bel art comme escapade ? Oui et non, car même si certains travaux montrent plutôt des mondes imaginaires, utopiques, toutes les œuvres présentent une forte
présence qui les rend et nous rend perceptibles, tangibles, ici et maintenant.
Contrairement à la consommation d'images par les médias qui, en raison du manque de temps permanent et de la fomo, n'autorise qu'une durée d'attention
minimale, les structures fractales de la céramique de Muriel Moreau invitent à une contemplation infinie, les visiteurs peuvent se plonger dans les mondes floraux
rouges de Didier Hamey et les sculptures plus grandes que nature de Stéphanie Cailleau les élèvent presque physiquement. Car ici, ce n'est pas 'seulement' l'esprit
qui rencontre le sublime, c'est aussi le corps qui s'élève ; le regard se lève, les épaules reculent, la respiration se libère et s'allège. Un autre sentiment (corporel)
s'installe, une ouverture, une plus grande capacité de réception, plus d'espace pour l'émotion, mais aussi, le cas échéant, une plus grande vulnérabilité, ce qui permet de vivre le sublime dans
sa propre chair, de passer par ses différentes nuances et ses effets secondaires, de les subir. Un bouleversement au sens Schillérien du terme qui, dans le meilleur des cas, changera notre façon
d'agir...
9 rue Boissy d'Anglas 07100 ANNONAY